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Enfants du Paradis, les bénis de Dieu en Jésus-Christ.
23 octobre 2016

Délires d’Amoureux, extraits

Extraits de Délires d’Amoureux, Nouvelle

Chers lecteurs, chers enfants de Dieu, nous avons la joie de vous offrir cet extrait de Délires d’Amoureux, troisième Nouvelle du Recueil Confusions Spirituelles.

La lecture du texte complet est possible en ligne et même vous avez la possibilité de la télécharger en version PDF.

La Nouvelle dévisage la duplicité de certains pasteurs et anciens d’églises qui n’ont que faire du respect de la sainteté de Dieu.

Bonne lecture et Dieu vous bénisse ! Nous attendons vos remarques et commentaires ?

Couverture du livre

delires-d-amoureux-ebook-cover

Début de l’extrait

Il fallait pourtant que je m’en allasse. « Un bon chrétien n’a pas à servir les idoles ou les fétiches, » estimai-je. « Dis-donc, j’ai encore la capacité de juger ! Tout à l’heure, c’était la méditation transcendantale ; maintenant, c’est les fétiches et les idoles. L’une et l’autre voie conduisent hors de Christ, or je ne veux laisser Christ pour rien au monde. Le pasteur s’est levé contre moi avec les parents de Fanta. Les anciens se sont accordés avec eux pour m’embêter, mais le Christ lui-même ne m’a pas trahi … » A ces pensées, je me sentis ridicule. Mon intérêt pour l’homme me parut vide de sens et je voulus rentrer.

Dès que je me levai, le danseur solitaire commença à jouer un instrument en fer. Le son était monotone et cependant cohérent. Tout à coup, la piste sur laquelle je voulais m’engager livra une file d’autres hommes, tous sans vêtements, couverts de blanc au visage on dirait de la craie. Je me sentis pris au piège.

A leur approchement, je fus saisi de peur. Je fis quelques pas en marche arrière et courus me refugier sous la grotte dont l’entrée faisait face à la scène. Je fus cueilli par deux costauds qui attendaient là, silencieux. Ils m’attachèrent les mains dans le dos et me déposèrent près de la pierre sur laquelle le sang était répandu.

Mes deux bourreaux retournèrent prendre deux tams-tams dans la grotte, revinrent et me rejoignirent au milieu. Ils se mirent à accompagner la musique qui jusqu’ici restait monotone.

Les danseurs de la file formèrent un grand cercle autour de nous.

Accompagné donc des tams-tams, des instruments en fer et aussi des instruments à cordes, le premier homme de la scène entonna un nouveau chant, aussi monotone que les précédents. Cette fois, ils chantaient dans une langue proche du bambana et je pouvais capter quelques mots :

« Nafigui to moloya ta fiou trin… trin… f’aka fag tewou … » répétaient-ils.

Je les interprétai comme voulant dire : « Le rapporteur ne connaît pas la honte, … le tuer est la solution… »

Ils répétèrent les mêmes paroles indéfiniment. Immobilisé au sol et ne sachant que faire, j’étais là, m’efforçant d’observer ce qui allait suivre. « Me tueront-ils ? Pourquoi ne suis-je pas parti plus tôt ? Et pourquoi même ai-je suivi cet homme dans ce lieu ? J’aurais dû retourner dès que je me suis rendu compte de la présence du sang sur la pierre qui me signalait pourtant quelque rituel de féticheur… »

C’est dans cette détresse que je dus admettre combien être chrétien avait de la valeur. Pas de fétiches, pas besoin de blindage. Pas besoin de sacrifices pour combattre quelconque malédiction car le sacrifice de Jésus à la croix vainc toute malédiction, aussi violente serait-elle. C’est là je réalisai le bonheur de marcher avec Dieu.

Deux hommes se détachèrent du cercle et se mirent rapidement à entasser du bois. Juste après, ils allumèrent un feu de l’autre côté de la pierre et la danse qui jusque là était nonchalante prit une tournure frénétique. « Dieu tout puissant ! criai-je intérieurement. Aie-pitié de moi. Sans toi je suis perdu. Et s’ils me tuent, qui le saura ? Qui ira le rapporter à l’église ? Qui ira informer Jack et mes collègues ? »  Mes pensées étaient alarmées.

J’avais de la peine à penser. Je tremblais sans pouvoir me retenir. Autour de nous, la nuit s’était installée et j’étais convaincu que rester dans ce lieu jusqu’au matin serait fatal. J’étais sorti pour la liberté et n’étais point préparé pour la mort.

A cause du feu et peut-être aussi de l’obscurité, le cercle s’élargit et quelques espaces se firent, offrant la possibilité de s’enfuir. Je pris mon temps, me ressaisis et réappris à réfléchir, à concevoir quelque plan. Il fallait qu’il réussît d’un coup. Dans telle situation, manquer son essai serait grand risque. Encore fallait-il pouvoir briser mes liens !

Le feu prit franchement et certains dans le cercle se mirent à s’amuser avec les braises et les flammes.

« Ce sont des sorciers à ce que je vois. Autrement, comment pourraient-ils marcher au dessus des braises ardentes, comment pourraient-ils enfoncer du bois rouge brûlant dans la bouche ? » Je me sentis désolé pour moi-même et fus persuadé par la menace de la mort, qu’il était vraiment plus facile de pardonner et le pasteur, et les parents de Fanta. Oui, leur pardonner était plus paisible que de finir comme ça, cuit et mangé par des sorciers et gratuitement en plus !

Mes pensées se remirent à courir : « Et si je mourais dans ce lieu, irai-je au ciel ? Aurai-je la vie éternelle ? » Je ne sais si les réponses me venaient de Dieu ou de ma conscience. Les réponses étaient constamment non.

La colère m’avait aveuglé. Elle avait poussé des racines d’amertumes et j’avais déliré ; du moins me l’avait-on dit. « Que ferait Jésus dans ma situation ? Dieu enverrait-Il des anges pour Le délivrer ? Daniel fut délivré des lions, mais ceux-ci sont des hommes et non des lions. Et nous sommes en pleine brousse. Crier serait inutile car en plus d’être un lieu isolé, ce lieu a l’air d’une alcôve naturelle, une sorte de creux de montagne dans lequel tout semble étouffé. Meschack et ses amis survécurent dans la fournaise ardente de Nebucanedstar. Certes, mais ils avaient été persécutés pour leur obéissance à l’Eternel, le Dieu d’Israël. Il se trouve que mon cas est plutôt un cas de punition. Ne suis-je pas en train de récolter la colère et la rancune que j’ai cultivées ?/

Fin de l’extrait

Pour plus d’informations :

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