Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Enfants du Paradis, les bénis de Dieu en Jésus-Christ.
30 avril 2015

Les mendiants méprisés dans l'Eglise!

Télécharger la version PDF: 58Les_mendiants_meprises_dans_l_Eglise

Les mendiants meprises

«Jusqu’à quand vous enfants de Dieu allez continuer de mendier… ?» est une phrase entendue de la bouche d’un ‘riche’ chrétien qui était sollicité pour assistance d’une sœur en détresse. La même phrase a été entendue plusieurs autres fois avec des mots différents.

Jésus-Christ est venu annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres et l’histoire dénote que dans tous les pays où l’Evangile est entré, les pauvres ont tendance à croire bien avant que les riches du siècle ne se décident, exclusion faite des exceptions. Le chrétien ne doit à aucun moment mépriser celui qui est dans le besoin. «Donnez à quiconque vous demande.» est le conseil du Seigneur Jésus[1]. La Parole de Dieu nous demande-t-elle de raisonner avant de donner ? Non ! Au contraire, Elle conseille de ne pas remettre à demain le secours qu’on devrait porter aujourd’hui[2]… ; le pauvre n’est pas forcément pauvre. Qu’il soit nouvellement converti ou non, nous n’avons pas à juger[3]. Au lieu de traiter qui que ce soit de mendiant, nous devons donner selon nos limites.

«J’ai eu faim, vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif, vous m’avez donné à boire.» ; diraJésus à certains. Nous ne comprenons pas tout ; nous ne percevons pas tous les enjeux spirituels des situations ; nous n’avons aucune idée du background spirituel et social de celui qui vient à nous ; si c’est un ange, il ne se déclarera pas tel ; si c’est le Christ, Il ne se déclarera pas tel pour le moment. Par conséquent, nous devons assister celui qui est dans le besoin, jusqu’au bout, dans toute la mesure de nos possibilités, jusqu’à ce que sa situation se stabilise. S’il s’avère escroc, lui-même se manifestera tel. Celui qui donne doit se souvenir que le besoin matériel n’est que le secondaire. Le vrai don, c’est la prière et la présentation des besoins de la personne au Seigneur. Rarement l’escroc tiendra la semaine quand il a été présenté à Dieu. Au risque d’exclure l’élu du Seigneur de l’aide dont il a vraiment besoin pour se dégager d’une situation délicate, nous ne devons au grand jamais juger un homme sur les apparences. Nous devons toujours donner tant que c’est possible.

Besoin de vêtements ou de pain, nous devrons répondre à celui qui se présente à nous. Voir au-delà de ses limites présentes et l’aider à s’affermir dans la foi. A ce sujet, nous avons vu des pasteurs et des frères accueillir d’autres frères dans leurs familles pour des années, les mettant à l’abri du froid, de la faim et du mépris ; ils les ont encadrés le temps qu’il a fallu et ont fait gloire à la Parole qui déclare : «Par amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres ; par honneur, usez de prévenances réciproques[4]». Le problème, certains sont trop préoccupés par le contenu de leur porte monnaie comme s’ils en étaient encore les propriétaires[5]. Déjà l’église de la pentecôte a montré l’exemple en ce que les premiers fidèles mettaient toutes leurs possessions au service des saints[6].

Celui qui suit le Christ ne se plaindra pas de donner quand sollicité. Les généreux auront le bonheur d’entendre le Christ leur dire : «… j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli ; j'étais nu, et vous m'avez vêtu ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi… Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites »  (Mt 25:35-40).

 [ Lire d'autres articles du même auteur]

[1] Lc 6.37-38 : « Ne jugez point, et vous ne serez point jugés ; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés ; absolvez, et vous serez absous. Donnez, et il vous sera donné : on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde ; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis. »

[2] Jc 2.15-20 : «Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l'un d'entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il ? Il en est ainsi de la foi : si elle n'a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. Mais quelqu'un dira : Toi, tu as la foi ; et moi, j'ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres. Tu crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils tremblent. Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile ? »

[3] Jc 5.8-11 : «Vous aussi, soyez patients, affermissez vos cœurs, car l'avènement du Seigneur est proche. Ne vous plaignez pas les uns des autres, frères, afin que vous ne soyez  pas jugés : voici, le juge est à la porte. Prenez, mes frères, pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment.  Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion. »

[4] Rm 12.9-13 : «Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur ; attachez-vous fortement au bien. Par amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres ; par honneur, usez de prévenances réciproques. Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur. Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans l'affliction. Persévérez dans la prière. Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l'hospitalité. »

[5] 1Jn 3.16-17 : «Nous avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui ? »

[6] Ac 2.44 : « Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun. Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun. Ils étaient chaque jour tous ensembles assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur… »



Publicité
Publicité
Commentaires
Enfants du Paradis, les bénis de Dieu en Jésus-Christ.
Publicité
Derniers commentaires
Newsletter
90 abonnés
Publicité